Régulièrement, un parlementaire revient à la charge pour bannir les sacs plastique non-biodégradables. Une loi le prévoyait dès?2006, mais le volontariat a été préféré à la coercition, assorti d’une taxe sur les sacs de caisse à usage unique toujours en attente. Comme très peu de résines pétrolières peuvent se dire biodégradables au sens de la norme en vigueur, cette mesure généraliserait le recours aux plastiques végétaux. boutique lacoste
Et les vrais, cette fois-ci, en amidon de ma?s ou de pomme de terre - pas les sacs dits oxodégradables, qui se fragmentent à l’air ou à la lumière, mais incorporent encore des polymères de synthèse qui restent tels quels dans les sols.On se souvient du costume de VRP qu’avait enfilé, en 2005, le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez pour promouvoir le Néosac, un faux sac bio en ?polyéthylène additivé?, con?u par les plasturgistes de sa circonscription. C’était l’époque où biosourcing rimait avec greenwashing. polo lacoste pas cher L’époque, aussi, où les premiers biocarburants made in France sortaient d’usine tambour battant, pas encore écornés par le débat sur la concurrence des cultures avec les usages alimentaires, ni par la découverte d’un bilan carbone en demi-teinte, pour cause de déforestation dans certains pays avides d’huile de palme.Ces biocarburants dits de première génération s’apprêtent aujourd’hui à céder la place à leurs cousins de la deuxième. Ceux qui viennent de plantes entières, pas forcément alimentaires, ou de déchets végétaux. survetement lacoster
En parallèle, d’autres sources émergent, comme les graisses animales. Une usine de transestérification de sous-produits d’équarrissage a ainsi ouvert au Havre, livrant des huiles incorporables au gazole, et une autre se monte près de Compiègne (Oise). Mais tout est-il bien rose dans cet eldorado vert ?Précieuses bestiolesLa question du bilan carbone des biocarburants de première génération se posera tant que la deuxième ne dépassera pas le stade des pilotes industriels.