En France, Michelin cherche à biosourcer le butadiène, un constituant du caoutchouc des pneus, à partir d’alcool végétal. En cosmétique, les algues semblent faire de très bons alcools gras et émulsionnants. Les cartes bancaires en agroplastique font leur apparition, comme les couches-culottes, les films de paillage horticole ou les dosettes de café en amidon. burberry pas cher
Le chimiste brésilien Braskem travaille sur une bouteille de soda en polyéthylène 100% biosourcé à partir de canne à sucre. Les sacs-poubelle Alfapac visent zéro pétrole en 2020 : tout sera biosourcé ou recyclé. Le sportswear, qu’on croyait condamné à fabriquer d’immondes polaires en bouteilles recyclées, s’y met aussi : l’acide biosuccinique remplace l’acide adipique dérivé du pétrole dans les semelles des chaussures de sport. sac burberry Enfin, l’industrie auto voit dans la biomasse fibreuse un bon moyen d’élaborer des intérieurs de voiture à faible bilan carbone.?La capacité de production mondiale de bioplastiques va passer de 1,4?million de tonnes en?2012 à 6,2?millions en?2017?, pronostique European Bioplastics. Pour cette association d’industriels, le premier marché reste l’emballage, et la gamme la plus prometteuse les monomères, des molécules de base qui deviennent des polymères en tous points semblables aux matériaux pétrosourcés, non-biodégradables comme eux, et qui n’en diffèrent que par l’origine (par exemple, de l’éthanol végétal pour fabriquer de l’éthylène, puis du polyéthylène). sac burberry pas cher
?Il n’y a aucun miracle à savoir fabriquer des produits à base de glucose végétal, puisque le pétrole n’est rien d’autre que des plantes fossilisées ayant fabriqué du glucose de leur vivant?, glisse Marc Roquette, administrateur du groupe amidonnier Roquette et promoteur du concept de bioraffinerie, qui travaillerait non pas l’or noir mais l’or vert. ?Nous allons inaugurer en Sardaigne une bioraffinerie sur le site d’une ancienne raffinerie d’Eni, au milieu de 400?hectares de chardon dont elle travaillera la graine. Tout un symbole?, annonce Christophe Doukhi de Boissoudy, qui représente en France le producteur italien Novamont et préside le Club des bioplastiques (l’association fran?aise pour le développement des bioplastiques).