A entendre, hier et avant-hier, la succession de réactions plut?t conciliantes des organisations syndicales à la sortie de Matignon, il semble que le gouvernement ait habilement préparé le terrain…Persifler. Cette réforme des retraites tient du splendide condensé du hollandisme. Une réforme, certes, mais une réforme qui cherche d’abord les équilibres politiques et évite les sujets de rupture. manteau burberry pas cher
Ce week-end à La?Rochelle, Jean-Marc Ayrault avait redonné l’esprit de la méthode de son gouvernement : ?On ne réforme pas un pays en profondeur en six?mois à coups de décrets, avait-il déclaré. On recherche l’adhésion, la mobilisation […]. C’est la seule méthode qui permette de mettre en ?uvre le changement. burberry pas cher ? Anticipant les critiques de la droite, le Premier ministre avait ajouté en petit comité : ?Est-ce qu’une réforme courageuse doit être punitive ? Si on ne saigne pas à blanc les gens, cela veut-il dire qu’il n’y a pas de réforme ??Hier, Ayrault a donc confirmé une réforme en deux temps (Libération d’hier). D’abord, la hausse progressive des cotisations, qui touchera aussi bien les entreprises que les ménages. Ensuite, mais uniquement à partir de?2020, l’augmentation de la durée de cotisation, à compter d’un trimestre par an, pour atteindre à l’horizon?2035, 43?annuités. chemise burberry
Sans surprise, la droite va persifler et critiquer une réforme qui manque de courage en refusant de s’attaquer aux problèmes douloureux. Hier soir, sur TF1, Jean-Fran?ois Copé a donné le la : ?Le Premier ministre a jeté le masque et clairement fait la démonstration que ce n’était malheureusement pas une réforme des retraites, mais simplement une hausse de taxes.? L’opposition n’a pas totalement tort.